Le concept de "dépression", Big Pharma et les ISRS

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OnEstChezNous
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Le concept de "dépression", Big Pharma et les ISRS

Message par OnEstChezNous »

On connait la théorie officielle: l'anhédonie, la fatigue chronique, le manque d'énergie, la tendance à la culpabilité ou à la honte serait les symptômes d'une maladie appelée "trouble dépressif majeur".
Ce dernier serait du à un manque de sérotonine et il suffirait de gober des pilules appelées ISRS (augmentant les taux de ce neurotransmetteur) pour être guéri. Alleluia!
Maladie toute simple, traitement tout simple, quoi.

Sauf que... des ISRS j'en ai déjà pris dans le passé, et donc: ça n'a eu aucun effet positif sur mon psychisme, au contraire je culpabilisais et avais honte pour un rien, n'arrivais plus à me défendre quand certains membres de mon entourage m'agressaient verbalement, avais des difficultés de concentration énormes, répondais à côté, avais de plus en plus de mal à comprendre des notions abstraites (comme si j'étais lobotomisé). Surtout, je me sentais de plus en plus paumé, avec une incapacité croissante à comprendre les gens. Bref c'était comme une lobotomie chimique, mais désagréable.

La deuxième fois que j'ai consommé des ISRS c'était en 2012 et ça m'avait donné des troubles parkinsoniens, de l'apathie et une incapacité à éprouver du plaisir.
Malgré ça, l'industrie pharmaceutique continue à propager la théorie de la "dépression-due-à-un-manque-de-sérotonine-guérissable-à-coup-d'ISRS".

Quant aux Jean-ISRS, faut les voir sur les forums, eux c'est pareil, t'en-as-pas-pris-assez-longtemps, il-faut-en-consommer-de-longues-périodes-et-les-effets-secondaires-s'estompent. Ils n'ont pratiquement aucun recul critique sur les effets de ces saloperies, ils pensent que c'est normal de se retrouver dans cet état de merde.

La vérité c'est que la plupart des symptômes évoqués précédemment ne sont pas forcément dus à un déficit en sérotonine. L'anhédonie, le manque de volonté (à fortiori si elles s'accompagnent de symptômes autistiques, de difficultés de concentration) sont souvent dues à un déficit en dopamine au contraire, contre les ISRS ne peuvent rien et qu'ils ne font qu'aggraver (vu que trop de sérotonine => moins de dopamine). Idem pour la fatigue chronique... trop de sérotonine et/ou pas assez de dopamine = sommeil moins réparateur = fatigue. On observe souvent ces symptômes lors d'une maladie de Parkinson, d'ailleurs.
J'ai vu la mort dans son plus simple appareil
Elle m'a promis des vacances
La mort m'a promis sa dernière danse
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miau
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Re: Le concept de "dépression", Big Pharma et les ISRS

Message par miau »

Certains ont de la dépression, d'autres ont des troubles neurologiques sous jaccents.
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