ZonePsy

miau a écrit : ↑mar. août 11, 2020 11:52 pm J'ai fait une liste du nombre de camarades de classe dont je me souviens du prénom (voire du nom). Actuellement j'en suis à 123, je pense qu'il y a encore de la place...

Si je rajoute la famille, les autres contacts.. je pense arriver à plusieurs centaines.

ombricox a écrit : ↑mer. août 12, 2020 9:54 pm Je ne me souviens quasiment d'aucun.
Je ne sais pas si c'est toi qui a une mémoire d'éléphant, largement au dessus de la moyenne mais j'espère que c'est ça. Car sinon ça voudrait dire que ma mémoire est encore plus mauvaise que ce que je pensais. Ça ne m'aide vraiment pas dans mon métier.

OnEstChezNous a écrit : ↑mer. août 12, 2020 8:44 pm Bah, perso je sais que durant ma période 20-25 piges c'était mon daron qui:
- ne me prenait pas au sérieux quand je lui parlais, considérait ça comme du "baratin"
- me coupait la parole, m'ordonnait de "fermer ma gueule", essayait de me faire taire.
- me hurlait dessus, parfois sans aucune raison (parce qu'il trouvait que j'étais pas assez bavard/sociable par exemple).
- m'insultait, me menaçait.
- caricaturait tous mes comportements, m'attribuait des intentions que je n'avais pas.
Il disait qu'il faisait cela pour mon bien, pour m'apprendre "la vie en société".
Parfois, on était dans la bagnole et il me reprochait de ne pas être assez attentif aux petits détails du paysages (et il me hurlait dessus pour cela). Ou alors il me posait des questions et, quand mes réponses ne lui plaisait pas, il me hurlait dessus, pendant plusieurs heures, de façon passionnée, alors que je lui avais rien demandé.

Je devais gérer tout ça alors que j'étais sous antidépresseurs (Seroplex d'abord, puis Valdoxan par la suite) ce qui me shootait la concentration et me rendait incapable d'avoir du recul par rapport à la situation et de me défendre.

Et franchement, quand je repense à toutes les humiliations qu'il m'a fait subir (parfois en public), je regrette de pas lui avoir cassé la gueule. Parce que c'est tout ce qu'il méritait cet enculé. Un bon high kick bien placé, ça lui aurait remis les idées en place.

Tictac a écrit : ↑jeu. août 13, 2020 4:56 pm En tout cas ma crise d'hier est finalement passé, j'ai bien cru que j'allais clamser, mougeon, miau, merci d'avoir pris le temps de discuter un peux avec moi pendant ce moment difficile, honnêtement pendant un moment j'ai cru que je m'étais avalé un tube de temesta sans capter et que j'allais surement pas me réveiller, heureusement je l'ai pas fais, j'ai capté au matin.

Celest__ a écrit : ↑jeu. août 13, 2020 3:24 pm Salut les poulets !

Je passe en coup de vent comme d'hab ^^
J'espère que vous allez bien ! Il fait chaud !

OnEstChezNous a écrit : ↑jeu. août 13, 2020 7:07 pm Moi ça fait presque 2 ans que je vais pas bien. Ma vie est devenu une souffrance perpétuelle à cause de ces putains de lésions.

Les gens ne me comprennent pas, ils croient que mes problèmes de santé sont juste dus à la solitude, ou à un manque d'activités, et qu'il suffit de se bouger le cul, d'avoir des activités ou de devenir plus sociable pour aller mieux. Mais, les activités et les relations sociales n'ont aucun effet sur mes troubles, elles sont devenu une souffrance pour moi, et non pas un réconfort. Mon cerveau perçoit tous les stimuli extérieurs comme désagréables et non comme agréables.

Pourquoi on laisse les gens comme moi dans cet état? Pourquoi on les laisse souffrir? Pourquoi il n'existe aucun traitement pour réparer le système nerveux?

J'ai pas envie de me bouger le cul, d'avoir des activités, de "réussir", de mener une vie "normale" etc. ça ne m'intéresse plus.
J'ai juste envie qu'on me rende mon ancien cerveau, qui était en parfait état et qui arrivait à éprouver des émotions normales.
Voilà ce que je veux.

Le reste j'en ai rien branler.
J'en peux plus.

OnEstChezNous a écrit : ↑jeu. août 13, 2020 7:47 pm J'aimerais te poser une question: un mec qui a réussit toujours à parler, à écrire, qui a toujours de la logique (même s'il a des difficultés de concentration et un manque de plaisir à certains moments) mais qui ne parvient plus à éprouver certaines émotions suite à une lésion cérébrale.

Est-ce que ça peut être considéré comme de l'hypocondrie ou un manque de volonté?
Genre, "le mec il a toujours toute ses capacités mais il refuse de se socialiser, c'est de la mauvaise volonté, il en fait qu'à sa tête"