ZonePsy

(message supprimé pour cause de maladresse ayant importuné certains membres)

*soupir*

Ok désolé si mes interventions te font soupirer, ce n'était pas le but. J'essaierai de faire attention par la suite.

Alenko54190 a écrit : ↑dim. janv. 28, 2024 10:40 pm Ok désolé si mes interventions te font soupirer, ce n'était pas le but. J'essaierai de faire attention par la suite.

Non, c'est moi qui suis désolée.. je suis HS en ce moment et me justifier sans cesse c'est hardcore aussi pour moi.

Mais cela ne devrait pas t'empêcher de t'exprimer, pardonne-moi.

Labyrinthe a écrit : ↑lun. janv. 29, 2024 12:26 am Non, c'est moi qui suis désolée.. je suis HS en ce moment et me justifier sans cesse c'est hardcore aussi pour moi.

Mais cela ne devrait pas t'empêcher de t'exprimer, pardonne-moi.

Ok pas grave. J'ai eu l'impression, en me relisant, de t'avoir contredit trop frontalement et/ou d'avoir tenu des discours trop "négatifs", qui t'avaient saoulé, or je sais que tu es quelqu'un de plutôt bien intentionné et donc je me suis senti un peu coupable.

En ce moment j'ai vraiment l'impression de marcher sur des oeufs à chaque fois que je participe à une discussion, car on me fait des remarques tout le temps, ce qui me fait douter de ma propre légitimité et me pousse à m'auto-censurer. D'où mes hésitations, d'où le fait qu'il me faille parfois plusieurs jours pour répondre.

Les relations humaines sont une souffrance pour moi, elles me demandent un effort pénible. Surtout avec mes problèmes de santé actuels. Mémoire épisodique flinguée, difficulté à associer des idées entre elles et à réfléchir, "faux souvenirs" à chaque fois que j'essaie de dormir etc. Après être resté plus de 20h éveillé, ce qui m'a flingué les neurones. Devoir gérer les impératifs sociaux et les incompréhensions en étant dans cet état là est vraiment quelque chose d'insupportable.

Et donc... je disais que je ne me reconnaissais pas du tout dans ce dessin, parce que d'une part j'ai jamais eu l'impression d'être "the chosen one", c'est peut-être valable pour des schizophrènes mégalos mais pas pour moi.
D'autre part parce que je trouve que les expériences que l'on peut faire en tant que schizophrènes sont beaucoup plus humiliantes que celles que l'on peut faire en tant que dépressif...
être traité comme la dernière des merdes par son entourage, pendant des mois voire des années, parce qu'on n'est plus en pleine possession de ses facultés, qu'on ne trouve plus les bons mots pour s'exprimer, qu'on manque de mémoire épisodique etc. C'est le genre de trucs dont on a honte, et dont on ose pas trop parler en public. Surtout qu'en général on nous demande "d'arrêter de jouer les victimes", on ne nous prend pas au sérieux, on nous explique que c'est de notre faute etc.

Alors que la dépression, c'est un truc qui peut arriver à tout le monde, et dont les gens n'ont pas honte en général. "J'ai fait une dépression et je m'en suis remis".

Et d'ailleurs je trouve cette situation vraiment injuste, de ne pas pouvoir se confier, de marcher sur des oeufs en permanence à chaque fois qu'on participe à une conversation alors qu'on est déjà souffrant à la base.

Impossible de te répondre mais je t'entends et je comprends totalement ta détresse..
D'un autre côté, ce dessin est parfaitement représentatif d'autres situations, d'autres contextes.

Ok mais je comprends parfaitement que ça s'applique à d'autres situations, j'imagine des schizophrènes qui voient leur estime de soi décuplées, dans un état de mégalomanie, et qui préfèrent largement leur état à celui d'un dépressif.

En ce moment je suis trop occupé à lutter et à survivre avec mes difficultés, qui font que la simple participation à une discussion me demande un effort pénible, pour avoir la capacité de me mettre dans la peau d'autres personnes, dont les problématiques ne sont pas du tout les miennes. Tu as peut-être trouvé que ma réaction était un peu égocentrique et dans ce cas je suis sincèrement désolé, ce n'était pas le but.

Alenko54190 a écrit : ↑mar. janv. 30, 2024 6:58 pmTu as peut-être trouvé que ma réaction était un peu égocentrique et dans ce cas je suis sincèrement désolé, ce n'était pas le but.

Mais non, c'est bien normal de réagir en fonction de soi-même !

Tombé sur cet article https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html

"Trouble de l'intégration" c'est encore plus stigmatisant parce que ça sous-entend que la personne n'est pas intégrée dans le groupe.
Et là, c'est la porte ouverte à toutes les dérives, à toutes les violences psychologiques.

On va chercher à faire rentrer la personne dans le moule, en critiquant ses centres d'intérêt en permanence, en lui rappelant sans arrêt qu'elle est "bizarre" etc. Alors qu'à la base la schizo c'est un trouble de la cognition, de la pensée.

Alenko54190 a écrit : ↑mer. févr. 14, 2024 3:10 am On va chercher à faire rentrer la personne dans le moule, en critiquant ses centres d'intérêt en permanence, en lui rappelant sans arrêt qu'elle est "bizarre" etc. Alors qu'à la base la schizo c'est un trouble de la cognition, de la pensée.

C'est très vrai.
Mais après, une cognition efficace devrait permettre de s'intégrer dans n'importe quel groupe, non ?
Et puis s'intégrer ne signifie pas forcément "rentrer dans le moule"... Personnellement je m'intègre un peu n'importe où, mais je ne rentre dans aucun moule

C'est pas de ça que je parle...

Alenko54190 a écrit : ↑jeu. févr. 15, 2024 3:35 pm C'est pas de ça que je parle...

Ah, un autre type de cognition ?

Non plus. Je faisais allusion à d'autres trucs (j'argumenterai plus tard).

*bad trip*

Quel âge as-tu, Alenko ?

37 ans

*bad trip*