ZonePsy

Tictac a écrit : ↑ven. juil. 17, 2020 8:56 am J'ai casiment tout lu dans l'article, c'est vrai que ça a l'air compliqué comme situation, en tout cas sache que de ce que j'en ai vu sur les forum depuis un peux plus d'un an et demie, je te trouve très bien , mais il est vrai que t'es troubles doivent surtout se manifester irl.

Moi aussi j'ai une belle brochette de troubles.

bah il a nous a quand même envoyé tout un tas de messages où il nous expliquait qu'il allait pas bien du tout.

ombricox a écrit : ↑ven. juil. 17, 2020 6:25 pm Mais je souffre tous les jours !!!! Je ne suis pas "très bien" !!!!!!!

bah tu sais moi c'est exactement pareil depuis fin 2018, d'autant plus que ce sont des zones du cerveau impliquées dans les émotions positives qui ont été endommagées, le résultat est que mon humeur est "down" en permanence.

et je me souviens que lorsque je t'ai parlé de mes symptômes tu ne m'as pas cru, parce que tu partais du principe qu'une personne avec une belle écriture ne peut pas avoir le cerveau endommagé, alors que ça n'a rien à voir. une lésion cérébrale peut aussi toucher la sphère émotionnelle.

Sans vouloir t'offenser, tu te répètes beaucoup OnEstChezNous ça fait robotique, et si je devais faire une compil, je suis sûr que je trouverai au moins une centaine de phrases qui seraient comme des copier/coller les unes les autres.

Bon tu as le droit, c'est juste que j'espère que tu te rends compte et que tu arriveras à sortir de la boucle.

Exact, et faire/dire toujours les mêmes choses conforte et développe toujours les mêmes circuits neuronaux, pas très bon question neurogenèse.

C'est en s'efforçant de changer les habitudes du quotidien que l'on crée de nouvelles connexions, et de nouveaux circuits, c'est ce que je fais, et ça me réussit bien.

miau a écrit : ↑lun. juil. 20, 2020 11:27 am Sans vouloir t'offenser, tu te répètes beaucoup OnEstChezNous ça fait robotique, et si je devais faire une compil, je suis sûr que je trouverai au moins une centaine de phrases qui seraient comme des copier/coller les unes les autres.

Bon tu as le droit, c'est juste que j'espère que tu te rends compte et que tu arriveras à sortir de la boucle.

Pour sortir de la boucle faudrait déjà que je guérisse.

En fait les répétitions c'est lié au fait que je réussis à parler de sujets de conversation que je maitrise/que j'ai déjà préparé à l'avance, par contre quand il s'agit d'aborder de nouveaux sujets de conversation auxquels je suis pas habitué mon cerveau se met à bugger complètement (par manque d'intuition).
Dans l'état actuel des choses, varier les idées sans prendre le temps de les approfondir risquerait de générer des biais cognitifs et des gaffes.

je sais pas mais j'ai l'impression que j'ai fait une rechute, que je recommence à avoir tout un tas de symptômes négatifs (anhédonie + difficultés de concentration + troubles autistiques) exactement comme fin 2018.

OnEstChezNous a écrit : ↑mar. juil. 21, 2020 5:16 am je sais pas mais j'ai l'impression que j'ai fait une rechute, que je recommence à avoir tout un tas de symptômes négatifs (anhédonie + difficultés de concentration + troubles autistiques) exactement comme fin 2018.

Depuis fin 2018, tu as dit en avoir fait des rechutes... (notamment après avoir passé des nuits blanches)

Là récemment, tu disais aller mieux après avoir diminué ton exposition aux écrans, effectué du sport, pour le low-fap je ne sais pas car t'as changé plusieurs fois d'avis.

Arf je sais pas ce qui s'est passé mais je me retrouve exactement dans le même état que fin 2018 (avec la même sensation de vide et la même perte d'intérêt/curiosité). J'ai également des troubles "parkinsoniens" qui se manifestent par de la lenteur et de la maladresse entre autres.
C'est comme si tous les (maigres) progrès accomplis jusque là avaient été annulés par un truc.
J'espère que j'aurai pas de nouvelles séquelles.

sinon je vais arrêter la caféine et la rhodiole, ça ne me fait plus aucun effet
mes troubles sont définitivement incurables

ça fait 2 ans que ça dure, aucune amélioration de mon état avec le temps.
pire, mes troubles viennent de s'aggraver.

je retrouverai plus jamais l'imagination, l'humour, la joie de vivre, les sensations, les talents d'orateur, la confiance en moi, l'indépendance d'esprit etc. que j'avais autrefois. tant pis, il va falloir apprendre à vivre comme ça.
je me sens comme mort intérieurement

à part ça:
- j'ai plus envie de bosser
- j'ai plus envie de fonder une famille
- j'ai plus envie "d'aller vers les autres" si c'est pour avoir des relations de merde où on se force à parler de trucs qui ne nous intéressent pas
- j'ai plus envie de me trouver un passe-temps non plus
- j'ai plus aucun projet d'avenir, aucun rêve
bref plus rien ne m'intéresse réellement. c'est comme si mon cerveau était devenu complètement incapable d'éprouver de l'enthousiasme. comme si tout ce qui faisait de moi un humain avait été définitivement supprimé de mon cerveau.

A cela s'ajoute le fait que les gens ne reconnaissent pas mon handicap parce qu'ils partent du principe qu'un mec qui "s'exprime bien" ne peut pas avoir de lésions, ils ne comprennent pas que dans mon cas ce sont des aires cérébrales impliquées dans le plaisir et la motivation qui ont été endommagées

Moi je me demande quand est-ce que tu avais envie de bosser, faire des enfants etc.

En 2017 non plus je ne m'en souviens pas... Et les années précédentes ça me sautait pas aux yeux.

Ce qui a changé depuis fin 2018 c'est que:
- j'arrive plus à me projeter dans l'avenir (alors qu'autrefois j'y arrivais parfaitement).
- j'ai perdu tous mes centres d'intérêt et mes passions, par exemple l'informatique ne m'intéresse plus.
Avant fin 2018 j'étais pas du tout dans cet état là.

N'empêche à force de travail, j'ai réussi à améliorer plein de trucs liés aux troubles.

Ok l'hardware reste le même, mais au moins le software est plus optimisé.

Bah perso je pars du principe que tant que "l'hardware" (la biologie) n'est pas réparé, on ne peut pas parler de guérison.
Perso j'arrive toujours à faire les tâches ménagères, à ranger et à nettoyer mon appartement régulièrement mais mes troubles neurologiques sont toujours là (depuis fin 2018) et ils me font souffrir en permanence.

Mince j'ai quasiment passé une nuit blanche, mon cerveau fonctionne encore mais ça va pas fort.

Comme j'ai du travail, je ne sais pas si je vais bosser ou si je vais me reposer. Je pense faire quand même une sieste dans la journée.

D'où l'intérêt d'être à son compte... Même si j'ai des clients ou des échéances, je peux couper le tel et tout le reste en cas de nécessité, sans être trop inquiété par la loi.

OnEstChezNous a écrit : ↑jeu. sept. 24, 2020 2:43 am Bah perso je pars du principe que tant que "l'hardware" (la biologie) n'est pas réparé, on ne peut pas parler de guérison.
Perso j'arrive toujours à faire les tâches ménagères, à ranger et à nettoyer mon appartement régulièrement mais mes troubles neurologiques sont toujours là (depuis fin 2018) et ils me font souffrir en permanence.

Bah pour le hardware oui, s'il est fichu tu restes matériellement dysfonctionnel malgré la compensation. Faire le ménage, ranger, nettoyer... quand je dis "avoir des activités", je ne pense pas à ce genre d'activités

Je viens de réessayer la caféine et la rhodiole, pour voir ce que ça fait.
ça me donne des difficultés de concentration de l'espace et il me faut souvent des heures pour trouver mes mots quand j'écris.
En fait le seul antidépresseur que j'arrive à supporter c'est la miansérine, le reste c'est pas adapté.

Tu le prends quand tu as du mal à dormir, mais pas pour la dépression ?

Oui la miansérine je m'en sers juste comme somnifère.

Vu que c'est pas vraiment de la dépression, mais plutôt une sorte de TDA/H (avec parkinsonisme) ce que j'ai. Du coup tout ce qui augmente la sérotonine a tendance à aggraver mes symptômes. ça me ralentit, avec une certaine tendance à "se noyer dans un verre d'eau" et à perdre son temps sur des détails sans intérêt au lieu de percuter et de parler du plus important.
c'est pas de ça que j'ai besoin.

Ce qui m'avait aidé à remonter la pente c'était justement de mettre fin à la consommation de ces 2 merdes, que sont la caféine et les inhibiteurs de la monoamine oxydase.

*ectomie*

Bilan (2 ans après mon intoxication alimentaire): j'ai toujours des séquelles. Même si je n'en parle pas beaucoup en ce moment.

ça se traduit par:
- un manque d'imagination, d'inventivité, d'humour (et donc des conversations de plus en plus "sérieuses" et chiantes).
- une plus grande difficulté à me projeter dans l'avenir.
- une plus grande difficulté à apprécier les choses et à m'y intéresser, une diminution de la curiosité
- une difficulté avec la nouveauté et un appauvrissement de la pensée

Alors qu'avant cet accident neurologique j'étais plutôt curieux et érudit, plutôt branché art, et surtout bon communiquant, avec un certain humour naturel et un certain "flair" (me permettant de deviner tout de suite ce qui allait captiver/faire rire les gens). Aujourd'hui c'est mort. Bref j'ai pris un putain de coup de vieux.

En outre je suis beaucoup plus INHIBÉ qu'avant. Autrefois, avoir des comportements ou des propos originaux ne me faisait pas peur (au contraire, je voyais ça comme un atout, proposer de nouvelles idées quand tout le monde fait/dit la même chose), je me considérais comme un meneur et non pas comme un suiveur. Aujourd'hui je me sens de plus en plus tributaire du regard d'autrui.

Je sais pas si je guérirai un jour. J'ai l'impression qu'une fois qu'on a été exposé à une neurotoxine les centres nerveux endommagés ne se régénèrent plus et je trouve que c'est un véritable gâchis. C'est surtout au réveil que je m'aperçois que mon cerveau ne fonctionne plus comme avant.

Pour couronner le tout mes acouphènes viennent de s'aggraver (à cause d'un jour où j'ai oublié de protéger mon oreille gauche), or à chaque fois que cette oreille est exposée à un bruit strident ça aggrave les dégâts au niveau de l'oreille interne.