perso je raisonne de moins en moins en ces termes là (souillé, honteux etc.), bref je vois les choses en terme de besoins biologiques purs et non en termes sociaux/moraux.
ex: le social voudrait que j'aie un rythme régulier et un emploi du temps bien rempli, mais ma biologie exige du repos et du sommeil, les nuits blanches aggravent mes troubles et ces derniers se stabilisent avec les siestes et le repos.
et donc avec le recul je m'aperçois que je devrais être moins radical dans mes affirmations, qui sont souvent très superficielles et influencées par mon impression du moment: peut-être que l'abstibranle peut avoir des effets positifs sur le long terme même si on s'en rend pas compte tout de suite (en laissant "reposer" certaines régions du cerveau impliquées dans le plaisir et en leur laissant le temps de se régénérer, donc ça peut être un bon plan).
pour ne citer qu'un seul exemple: la caféine est un produit addictif et euphorisant et pourtant elle est pro-inflammatoire et empêche les cellules nerveuses de se régénérer, idem pour l'alcool (qui est neurotoxique) et pour tout un tas de médicaments qui sont censés apporter du réconfort sur le court terme. comme quoi le plaisir/réconfort à court terme n'est pas forcément une bonne solution à long terme quand on est malade, et qu'il vaut mieux parfois s'imposer une bonne grosse discipline, même si on n'en récolte pas les bénéfices tout de suite.
donc finalement je vais reprendre mon plan abstibranle.