Se sentir mal à l'aise et en porte-à-faux quand on discute avec des schizos
Publié : mer. juil. 29, 2020 1:00 pm
J'ai remarqué que je me sentais souvent très mal à l'aise quand je discutais avec des schizos sur les forums, beaucoup plus qu'avec des non-psychotiques.
Avec les non-psychotiques les discussions sont simples, concrètes et libres.
Avec les psychotiques... Déjà il y a le fait de savoir qu'il s'agit de personnes fragiles, instables, ayant peur de perdre le contrôle d'elles-mêmes et ayant besoin de médicaments pour tenir le coup et ne pas sombrer, du coup on ne peut pas prendre les mêmes libertés qu'avec une personne normale, cela restreint fortement les sujets de conversation qu'on peut se permettre d'aborder.
Ensuite, beaucoup d'entre eux sont très introspectifs, et éprouvent le besoin de sonder l'intimité de leur interlocuteur. Beaucoup d'entre eux ont une vision des rapports humains très dichotomique, classant tous les comportements humains en bons ou mauvais, sans aucune nuance, et peuvent devenir très colériques et agressifs quand ils voient qu'on ne partage pas leur système de valeurs. Cela me met très mal à l'aise parce que ça m'oblige à faire mon examen de conscience et à me justifier en permanence par rapport à mes choix individuels et à mon fonctionnement mental.
Ce qui veut dire qu'en plus de devoir gérer les tâches quotidiennes, qui sont souvent pénibles, il y a toute cette ascèse philosophique
Du coup je me demande si j'ai vraiment les qualités requises pour communiquer avec des schizos. En fait pour pouvoir communiquer avec des schizos il faut faire du virtue signaling en permanence, c'est-à-dire montrer patte blanche, prouver aux autres schizos qu'on est un être spirituel et moral (avec en plus de cela tout un système de valeurs morales et toute une complexité intellectuelle
Avec les non-psychotiques les discussions sont simples, concrètes et libres.
Avec les psychotiques... Déjà il y a le fait de savoir qu'il s'agit de personnes fragiles, instables, ayant peur de perdre le contrôle d'elles-mêmes et ayant besoin de médicaments pour tenir le coup et ne pas sombrer, du coup on ne peut pas prendre les mêmes libertés qu'avec une personne normale, cela restreint fortement les sujets de conversation qu'on peut se permettre d'aborder.
Ensuite, beaucoup d'entre eux sont très introspectifs, et éprouvent le besoin de sonder l'intimité de leur interlocuteur. Beaucoup d'entre eux ont une vision des rapports humains très dichotomique, classant tous les comportements humains en bons ou mauvais, sans aucune nuance, et peuvent devenir très colériques et agressifs quand ils voient qu'on ne partage pas leur système de valeurs. Cela me met très mal à l'aise parce que ça m'oblige à faire mon examen de conscience et à me justifier en permanence par rapport à mes choix individuels et à mon fonctionnement mental.
Ce qui veut dire qu'en plus de devoir gérer les tâches quotidiennes, qui sont souvent pénibles, il y a toute cette ascèse philosophique
Du coup je me demande si j'ai vraiment les qualités requises pour communiquer avec des schizos. En fait pour pouvoir communiquer avec des schizos il faut faire du virtue signaling en permanence, c'est-à-dire montrer patte blanche, prouver aux autres schizos qu'on est un être spirituel et moral (avec en plus de cela tout un système de valeurs morales et toute une complexité intellectuelle