Tictac a écrit : ↑lun. mai 04, 2020 3:15 pm
Pourquoi tu n'essayerai pas de te contenter d'un quotidien pas trop compliqué et de te satisfaire de choses simple? Ou qui sont dans t'es cordes?
Genre c'est tout con mais essaye de te comparer (je dis pas ça pour te manquer de respect, tu n'a rien à voir avec en réalité à part d'être vivant) a un animal domestique par exemple, et visualise tous les avantages que ta par rapport à eux, dis toi que même eux arrivent à ce contenter de ce qu'ils ont xD, et pourtant il y a pas un million de possibilité.
Pourquoi tu ne te ferais pas une liste de choses qui pourrait juste te tenir occupé la journée, je pense que si tu va mal la, c'est que tu a un manque quelque part, je pourrais pas dire quoi.
Toute personne à des besoins très important pour tenir une santé mentale constante et positive, que pense tu qu'il te manque, du relationnel? de la reconnaissance? des capacité que tu aimerais avoir ou retrouver?
Les capacités c'est pas magique, on ne peux pas être ultra efficace en permanence ou d'un coup, d'ailleurs on a pas tous le même potentiel et vitesse d'apprentissage, ça se cultive tous ça malgré tout, et même une personne qui aurait un membre blessé par exemple pourrait faire de la rééducation pour re gagner sont état antérieur.
Il y a un élément très important aussi, il faut avoir un minimum de volonté pour actionner des levier, peux importe les quel, et une personne en souffrance qui patauge dans des problématique qui paraissent vaporeuses peux toujours aller demander de l'aide au personnes habilité à peux être les sortir de la ou ils se trouvent, leurs trouver un équilibre au moins relatif. Quand je parle de volonté je parle d'avoir au moins l'envie de prendre la main des gens qui pourrait peux être te sortir du bourbier.
Je ne pense pas qu'il y ai nécessairement besoin d'être "normal" et d'avoir une vie "normal" pour être heureux. Il faut juste suivant les circonstances trouver des situations viable et vivable pour le psychisme qu'es le tient, la question qu'il faut se pauser c'est, avec les modalité qui se présente à moi, qu'est il possible de mettre en place pour pas que j'ai de problème (problème psy).
Biensure c'est facile à dire mais beaucoup moins à mettre en application, ça ce fait pas en 2 jours.
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Pour ma part ça peux paraitre anecdotique mais j'adore la bonne nourriture, sortir au parc Avec mon frère (quand je peux) ou simplement dehors me balader, discuter avec les gens sur internet, être un peux créatif de temps en temps en dessinant, jouer avec mon animal, mater des manga, ou des séries, agrandir ma collection d'anime, jouer par période au jeux vidéos, surfer sur le net, me tenir au courant des actualités, me marrer des bon coup parfois.
Parce qu'avant d'avoir mes troubles j'ai toujours été un homme d'esprit, aimant analyser les choses et faire preuve de logos. De plus j'étais quelqu'un d'assez ambitieux professionnellement. Du coup me contenter de choses "simples" serait une régression pour moi (par rapport à l'homme que j'étais entre 27 et 32 piges), pas un progrès. Tout comme le fait de multiplier les activités concrètes pour "se vider la tête", ça a jamais été mon truc.
Surtout, je trouve que ce n'est pas gratifiant du tout (pour l'image de soi) d'être uniquement capable d'effectuer des tâches concrètes à cause d'un handicap psychique. On se sent comme une merde, dénuée de charisme. On ne se sent plus capable de débattre, ou de dialoguer d'égal à égal avec des personnes en bonne santé, qui sont en pleine possession de leurs facultés.
Surtout à une époque où il faut de l'ambition, des projets, des concepts pour être considéré socialement (avec un Laurent Alexandre qui nous traite d'inutiles, un Macron qui nous traite de "gens qui ne sont rien" et autres).
Et puis le quotidien c'est pas quelque chose de "cool" en soi, ce sont des tâches répétitives, souvent aliénantes, sous la houlette de notre entourage ou d'un petit chef qui passe son temps à nous humilier et à nous faire des remarques désagréables. Si on n'a rien pour compenser, on se sent comme une merde au bout d'un moment.
L'être humain n'est pas fait pour vivre comme un animal domestique.
Pour ce qui est des deux paragraphes que j'ai mis en gras, on a déjà discuté de tout ça. J'ai déjà expliqué à plusieurs reprises que mes troubles actuels n'étaient pas dus à un manque d'activité (il s'agit d'un accident neurologique, et j'avais une vie tout à fait normale le jour où ils se sont déclarés).
Que le fait d'avoir des occupations ne me guérissait pas, mais fatiguait et épuisait mon cerveau. Après avoir passé une journée entière à m'occuper, je ne me sens pas stimulé ou comblé, mais au contraire vidé, épuisé mentalement.
Et que quand je jouais à un jeu vidéo, que je regardais un film ou un dessin animé, ça ne me procurait plus aucun plaisir. Mon cerveau perçoit tous les stimuli extérieurs comme désagréables et non agréables. Par exemple, j'ai joué à tout un tas de jeux vidéos récemment mais mon cerveau n'a gardé aucun bon souvenir de ce jeu car mon cerveau perçoit tout stimuli comme désagréable. De plus, je n'arrive plus à me plonger dans un scénario, à le comprendre, à en repérer les petits détails et à le comparer à d'autres scénarios.
Pourquoi? Parce que les aires cérébrales permettant d'éprouver des sensations positives ont été endommagées.
Il s'agit donc pas d'un simple "problème psy" passager, ou de "problématiques vaporeuses", mais de troubles neurologiques. Je n'ai plus un cerveau normal.
Y'a rien qui me fasse "oublier" mes troubles parce que c'est justement quand j'essaye d'avoir des activités, ou d'entrer en relation avec des gens, que je suis confronté à la douleur et à l'Horreur d'avoir un cerveau endommagé et anormal, qui ne réagit plus comme avant. De plus cela me rend nostalgique de l'époque où je n'avais pas tous ces troubles là.
L'Horreur aussi d'être incompris de tous aussi, quand les gens s'imaginent qu'il suffit juste d'avoir des "occupations" pour aller mieux par exemple.
La seule chose qui me fasse oublier, c'est le fait de rester allongé dans mon lit et de ne rien foutre, de faire une bonne sieste, car c'est le seul moment où je ne suis pas obligé de
Et donc ce qui me manque c'est vraiment de retrouver un état neurologique normal, celui d'avant.
