Vos premiers contacts avec l'alcool ?

[Adeon]

Les 6 mois sont pour demain.

Je suis en récupération pour quelques jours, je peux sentir l'état de faiblesse générale dans lequel mon sport et ma diet m'avaient poussé. Il y a du soleil dehors, je sens le spectre de la rechute qui s'éloigne un peu.

Pas de prise de tête.

Hier je n' ai pas compté les calories et aujourd'hui non plus.

Je me suis pris un petit déjeuné de roi à base de tartines de confitures et tisane sucrée. Je me suis pris une douche chaude au lieu du froid habituel, et je suis interdit de sport. La seule chose ou je ne me laisserait pas aller sera le café.

J' ai voulu prendre un raccourci sur ma route grâce à la caféine, et c' était la voie de la facilité qui est une voie maudite... Il va falloir que je récupère de cette conso (je ne fait pas de mon cas une généralité et je conçoit qu'on puisse boire du café de façon raisonnable sans être atteint par les effets négatifs).

Je crois que ça va le faire et que j'ai réussit à négocier ce virage là.

[Adeon]

6 mois aujourd' hui...

J' aurais jamais cru pouvoir atteindre cette somme de temps, c'est incroyable ce que ça demande. Maintenant je cesse de compter en mois et la prochaine borne kilométrique sera le cap de l' année...

Je peux aussi sentir l' absence du café, pour le jour 3.

Ca a été dur de trouver la fenêtre de sorti pour un produit ayant une capacité d'addiction au faible niveau du café. En faite ça n'est pas une question de produit, mais d' à quel point il fait parti de notre personnalité. Lorsqu'on arrête un prod c' est une part de sois qui dois mourir, et oui, pour le café aussi. Peut-être certains neurones doivent-ils mourir dans le sevrage afin que le cerveau se recâble, et ces cellules se battent pour leur survit, et c'est pourquoi c'est si dur et douloureux. Et c' est une souffrance a travers laquelle on ne peut passer qu' avec de bonnes raisons.

C' est pour ça que le moindre verre serait pour moi une rechute, comme avec le café mais l'alcool est infiniment pire.... car l'alcool finit par posséder la personnalité à des niveaux d'une profondeur que ne peuvent comprendre ni ceux qui n'ont jamais picolé, ni ceux qui n' ont jamais cherché à arrêter. Et les fenêtres pour s'en échapper sont extrêmement rares et durs à trouver... Parceque je crois que la fenêtre de l'alcool se trouve juste a côté du tombeau, et que c' est uniquement placé devant le choix de l'un ou de l'autre que l'on peut ... prendre une décision. Ainsi, si je reprenais le moindre verre la moindre cuite, il faudrait que j'attende que l'alcool me ramène à tant de destruction que je serais face à ce choix à nouveau...... Alors seulement peut-être y aurait-il une fenêtre pour quitter, ou pour tirer le rideau.

Malgré tout ça, je ne me sens pas sorti d'affaire, et la possibilité de reglisser tout en bas existe toujours.

[Skynet]

C'est bien tous tes efforts , je suis sur que ca te donne un petit coté plus convivial pour ta vie social avec les humains

[Adeon]

ah, j'espère !

Bon j' ai failli rechuter ça a été chaud... très très chaud. Je suis sauf. Ouf, ça ira jusqu'à la prochaine crise.

A part ça je suis en sevrage de caféine (je buvais le café lyophilisé pour pouvoir doser les tasses à mort). Jme sens claqué et vaseux. Je mettrais la dépendance au café a 1/4 de celle de la cigarette, si on peut imaginer une échelle.

[Adeon]

C' est vraiment très paradoxale : d' un côté le manque de café vient je pense réveiller l' envie de picoler, ce qui fait que je me tape des cravings monstre, mais en même temps sans café je sens que j'ai gagné en paix intérieur par ailleurs malgré que mon humeur sois dépressive faut le dire... Et je suis vraiment très fatigué.... Très paradoxale, j'ai hâte d' avoir passé ce passage difficile, et j'espère que je serais en forme pour le challenge de burpee de dimanche.