Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Il fait toujours sobre par ici, et je reviens poser quelques réflexions.
Je n'ai plus qu' un seul problème en ce moment, sur lequel semble venir se greffer le poids de l' ensemble de toutes mes frustrations : Le bruit de la route devant et des moteurs. Bientôt, juste en face et à côté de mon immeuble, de vieux bâtiments seront démolis et de nouveaux reconstruits, ce qui occasionnera un véritable enfer de bruit et de bordel, pendant longtemps, et cela me cause de l'appréhension. Hier je suis allé en montagne, assez haut dans les alpes, et je remarquais le bruit incessant des avions dans leurs couloirs aerien, ça me foutais en rogne. Aucune paix, jamais et nul part.
Selon la pensée stoïcienne ce n'est pas ce bruit qui me dérange, mais simplement la réaction que je peux avoir face à cela. Il n' y a nul part pour moi ou fuir et je suis obligé de trouver le moyen d'encaisser, de me réguler, d' accepter, d' oublier, alors même que ça arrive.
Ce bruit est à prendre comme un enseignement spirituel.
Parcequ' on est jamais satisfait de sa situation et c' est un problème mental avant tout. Mettons que j' arrive a atteindre un lieu sans bruit que se passerait-il ? Je commencerais a ressentir de trop la prochaine imperfection, le prochain problème quel qu'il soit. Peut-être que la solitude affective serait pesante. En tout cas je souffrirais de nouvelles choses au fur et à mesure que je règles des soucis, la même souffrance se déplaçant d'une illusion à une autre.
Bien sûr, cela ne me dédouane pas de la nécessité a améliorer ma vie et à prendre les choses en main, a chercher mieux matériellement non plus.
Voilà pour la théorie.
Je n'ai plus qu' un seul problème en ce moment, sur lequel semble venir se greffer le poids de l' ensemble de toutes mes frustrations : Le bruit de la route devant et des moteurs. Bientôt, juste en face et à côté de mon immeuble, de vieux bâtiments seront démolis et de nouveaux reconstruits, ce qui occasionnera un véritable enfer de bruit et de bordel, pendant longtemps, et cela me cause de l'appréhension. Hier je suis allé en montagne, assez haut dans les alpes, et je remarquais le bruit incessant des avions dans leurs couloirs aerien, ça me foutais en rogne. Aucune paix, jamais et nul part.
Selon la pensée stoïcienne ce n'est pas ce bruit qui me dérange, mais simplement la réaction que je peux avoir face à cela. Il n' y a nul part pour moi ou fuir et je suis obligé de trouver le moyen d'encaisser, de me réguler, d' accepter, d' oublier, alors même que ça arrive.
Ce bruit est à prendre comme un enseignement spirituel.
Parcequ' on est jamais satisfait de sa situation et c' est un problème mental avant tout. Mettons que j' arrive a atteindre un lieu sans bruit que se passerait-il ? Je commencerais a ressentir de trop la prochaine imperfection, le prochain problème quel qu'il soit. Peut-être que la solitude affective serait pesante. En tout cas je souffrirais de nouvelles choses au fur et à mesure que je règles des soucis, la même souffrance se déplaçant d'une illusion à une autre.
Bien sûr, cela ne me dédouane pas de la nécessité a améliorer ma vie et à prendre les choses en main, a chercher mieux matériellement non plus.
Voilà pour la théorie.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Voilà...
Je commence à réaliser peu à peu ... Que ça y est, j' y suis arrivé.
Je commence à réaliser peu à peu ... Que ça y est, j' y suis arrivé.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Je suis donc en voyage et je profite d'un peu de sociabilité supplémentaire liées à l' entourage.
Des personnes pouvant fumer et picoler, et ça ne me fait pas envie. Je suis rebuté par la fumée secondaire des cigarettes et des vapoteuses, et je suis bien content de ne plus avoir à ingérer du poison qui me rendra malade le lendemain et à long terme.
C'est comme cela que je me rend compte du chemin parcouru. Je suis à des années lumières de celui que j'étais avant.
J'ai retrouvé mon inspiration artistique et la joie du travail acharné, je suis consciencieux dans le sport et dans l' alimentation saine.
Je suis prêt pour commencer à vraiment guérir du reste, et peut être que si j'ai de la chance la vie pourra être plus douce, qui sais...
Des personnes pouvant fumer et picoler, et ça ne me fait pas envie. Je suis rebuté par la fumée secondaire des cigarettes et des vapoteuses, et je suis bien content de ne plus avoir à ingérer du poison qui me rendra malade le lendemain et à long terme.
C'est comme cela que je me rend compte du chemin parcouru. Je suis à des années lumières de celui que j'étais avant.
J'ai retrouvé mon inspiration artistique et la joie du travail acharné, je suis consciencieux dans le sport et dans l' alimentation saine.
Je suis prêt pour commencer à vraiment guérir du reste, et peut être que si j'ai de la chance la vie pourra être plus douce, qui sais...
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
La lumière au bout du tunnel, on finit par y arriver !
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Exactement
Même s'il reste les soucis de bases à guérir, c'est à dire les impressions liées aux divers traumatismes.
J'ai commencé un bouquin.
Le corps n'oublie rien de Bessel Van Der Kolk, sur ce sujet. Peut-être que j'y trouverais des indications de direction pour la suite.
Même s'il reste les soucis de bases à guérir, c'est à dire les impressions liées aux divers traumatismes.
J'ai commencé un bouquin.
Le corps n'oublie rien de Bessel Van Der Kolk, sur ce sujet. Peut-être que j'y trouverais des indications de direction pour la suite.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Stimulation cerebrale profonde
- Labyrinthe
- Messages : 670
- Inscription : mer. juil. 05, 2023 6:16 pm
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Le lien corps-vécu traumatique, ça me fait penser à la kinésiologie, je ne sais pas si tu connais ?Adeon a écrit : ↑dim. juil. 14, 2024 9:07 am Exactement
Même s'il reste les soucis de bases à guérir, c'est à dire les impressions liées aux divers traumatismes.
J'ai commencé un bouquin.
Le corps n'oublie rien de Bessel Van Der Kolk, sur ce sujet. Peut-être que j'y trouverais des indications de direction pour la suite.
Ça me trottait dans la tête quand tu m'en as parlé mais c'est ressorti avant que je te le dise
Always find my place among the ashes..
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Il aurait fallut plus de temps de toute façon pour pouvoir tout évoquer.
Je ne sais pas ce que c'est sinon, mais j'irais me renseigner.
Je ne sais pas ce que c'est sinon, mais j'irais me renseigner.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Faire de cet ensemble une puissance, "profiter" et rester modeste
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Je reviens ici mettre les dernières nouvelles dans ce journal, tel Jack dans le film Avatar... Comment ça ? quoi ? mon aventure à moi est un peu moins fun ? Ouais. Ben on fait ce qu'on peut.
Toujours sobre donc et je vois bientôt approcher le cap des un an depuis la dernière rechute qui avait duré quelques jours en septembre dernier, et qui avait mis un stop à 9 mois de cleanitude. Je me sens face à la même épreuve aujourd'hui. Non que je veuille une rechute mais je me sens comme à l'époque. C'est a dire épuisé de trop de sport, de trop d' étude de l'écriture peut-être, de trop de soucis irl, de manque de sommeil, de bruit, l'isolation etc. Cet épuisement nerveux n'est pas évident à gérer tant cela me rend sombre.
Je sais que la je dois me mettre au repos et j' y suis. J'y resterais le temps que je reprenne des forces pour repartir d'un meilleur pied. J' espère juste avoir pris les choses en main à temps et que je passerais au travers de ce malaise. J' ai pu faire le week end dernier un jeûne de vendredi soir à lundi matin, avec une belle entrée et une belle sortie. Aujourd'hui mardi je réintroduis les glucides. Lundi je ressentais un repos physique avec une dépression immense.
Il parait qu'on se retrouve confronté aux mêmes épreuves jusqu'à ce qu'on les surpasse... Et c'est quelque chose de très logique ! Deux citations me viennent en tête :
Rien ne change, si rien de change.
Faire toujours la même chose et en attendre un résultat différent à chaque fois est la définition de la folie.
En attendant l'apocalypse je ne lâche rien.
Toujours sobre donc et je vois bientôt approcher le cap des un an depuis la dernière rechute qui avait duré quelques jours en septembre dernier, et qui avait mis un stop à 9 mois de cleanitude. Je me sens face à la même épreuve aujourd'hui. Non que je veuille une rechute mais je me sens comme à l'époque. C'est a dire épuisé de trop de sport, de trop d' étude de l'écriture peut-être, de trop de soucis irl, de manque de sommeil, de bruit, l'isolation etc. Cet épuisement nerveux n'est pas évident à gérer tant cela me rend sombre.
Je sais que la je dois me mettre au repos et j' y suis. J'y resterais le temps que je reprenne des forces pour repartir d'un meilleur pied. J' espère juste avoir pris les choses en main à temps et que je passerais au travers de ce malaise. J' ai pu faire le week end dernier un jeûne de vendredi soir à lundi matin, avec une belle entrée et une belle sortie. Aujourd'hui mardi je réintroduis les glucides. Lundi je ressentais un repos physique avec une dépression immense.
Il parait qu'on se retrouve confronté aux mêmes épreuves jusqu'à ce qu'on les surpasse... Et c'est quelque chose de très logique ! Deux citations me viennent en tête :
Rien ne change, si rien de change.
Faire toujours la même chose et en attendre un résultat différent à chaque fois est la définition de la folie.
En attendant l'apocalypse je ne lâche rien.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
11 mois sans alcool !
C' est la dernière ligne droite vers l'année, et je ne dirais pas que c'est dans la poche car cela porterais malheur. Cette nuit j'ai rêvé que j' étais bourré. Je roulais à vélo dans la ville et dans la nuit avec une grande bière à la main comme je faisais souvent à l'époque, et j'étais anéantis que d'être retourné dans la conso. Surtout que dans le contexte de mon rêve, j'en étais a une deuxième rechute. Autant dire que ma volonté d'arrêt était brisée, et j' étais reparti pour un cycle dont je n'aurais pas la force de sortir. Quel cauchemar atroce.
Bref, dernière ligne droite jusqu'à l'année donc ou je pourrais clore aussi ce journal désertique (et le continuer sur papier, pourquoi pas).
Il va falloir accrocher sa ceinture.
C' est la dernière ligne droite vers l'année, et je ne dirais pas que c'est dans la poche car cela porterais malheur. Cette nuit j'ai rêvé que j' étais bourré. Je roulais à vélo dans la ville et dans la nuit avec une grande bière à la main comme je faisais souvent à l'époque, et j'étais anéantis que d'être retourné dans la conso. Surtout que dans le contexte de mon rêve, j'en étais a une deuxième rechute. Autant dire que ma volonté d'arrêt était brisée, et j' étais reparti pour un cycle dont je n'aurais pas la force de sortir. Quel cauchemar atroce.
Bref, dernière ligne droite jusqu'à l'année donc ou je pourrais clore aussi ce journal désertique (et le continuer sur papier, pourquoi pas).
Il va falloir accrocher sa ceinture.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Et voilà... c'est fait, j' ai réussit finalement à boucler la boucle d'une année sans alcool, ni cachet, ni clope, ni rien, d'ailleurs (je dis "j'ai" mais c'est plus un miracle quelque part). Il est temps de faire une petite rétrospective pour clore ce chapitre.
Printemps 2021 je me défait du subutex pour commencer, et à l'automne hiver des benzos. Début 2022 je veux me défaire de l'alcool mais hélas j'ai bon nombre de rechutes (ou je mélange tout). Néanmoins je m'accroche et en janvier j' arrête la quétiapine, et fin février la cigarette. Au mois de novembre j'ai une autre rechute, l'avant dernière, qui ouvrira un espace de 9 mois de sobriété. En Septembre 2023 fut ma dernière rechute qui dura quelques jours, et depuis lors je suis parfaitement clean.
Un cycle se termine.
Néanmoins je suis un addict au fond et devrais toujours me méfier de la moindre chose susceptible de générer une dépendance, car je m' y emmêlerais les pattes tout de suite comme un insecte dans une toile d'araignée. Evidemment, ce sera impossible pour moi de reboire "normalement" ou juste de temps en temps. L' addiction à l'alcool est une maladie qu'on se traine à vie. On peut quand même avoir des rémissions mais il ne peut pas y avoir de guérison. Peut-être que je mourrais de cette maladie également il faut toujours rester humble et vigilent, car on sait jamais ce que l'avenir réserve ... Mais quoiqu'il en soit pour l'instant ce n'est pas le cas, alors hauts les cœurs.
Printemps 2021 je me défait du subutex pour commencer, et à l'automne hiver des benzos. Début 2022 je veux me défaire de l'alcool mais hélas j'ai bon nombre de rechutes (ou je mélange tout). Néanmoins je m'accroche et en janvier j' arrête la quétiapine, et fin février la cigarette. Au mois de novembre j'ai une autre rechute, l'avant dernière, qui ouvrira un espace de 9 mois de sobriété. En Septembre 2023 fut ma dernière rechute qui dura quelques jours, et depuis lors je suis parfaitement clean.
Un cycle se termine.
Néanmoins je suis un addict au fond et devrais toujours me méfier de la moindre chose susceptible de générer une dépendance, car je m' y emmêlerais les pattes tout de suite comme un insecte dans une toile d'araignée. Evidemment, ce sera impossible pour moi de reboire "normalement" ou juste de temps en temps. L' addiction à l'alcool est une maladie qu'on se traine à vie. On peut quand même avoir des rémissions mais il ne peut pas y avoir de guérison. Peut-être que je mourrais de cette maladie également il faut toujours rester humble et vigilent, car on sait jamais ce que l'avenir réserve ... Mais quoiqu'il en soit pour l'instant ce n'est pas le cas, alors hauts les cœurs.
Re: Vos premiers contacts avec l'alcool ?
Je ne pense plus trop à l' alcool en terme de désir lié à une addiction à laquelle je devrais résister, c'est passé.
Mais je sais qu'il suffirait d'une goutte pour lancer un processus destructif inarrêtable qui aurait très vite raison de moi, et ma nostalgie grandit dans le grisement des impressions qu' offrent ces pensées.
Ma lucidité fou le camp, j'espère que je passerais au travers de cette phase.
Mais je sais qu'il suffirait d'une goutte pour lancer un processus destructif inarrêtable qui aurait très vite raison de moi, et ma nostalgie grandit dans le grisement des impressions qu' offrent ces pensées.
Ma lucidité fou le camp, j'espère que je passerais au travers de cette phase.