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La suite de mon topic docti

Pour ma part j'ai compris que cette personne ne pouvait pas être sauvée...
Et que l'amour est capable de faire un trait sur lui-même.
C'est aussi ainsi qu'il s'accepte.

Du coup, je suis en paix.

Rien de prévu pour la suite.

Excellente chose, c'était une étape importante de franchie, tu vas pouvoir mieux avancer, maintenant !

C'est quand même triste parce que l'autre galère et est en besoin, mais n'est pas non plus en mesure de recevoir.

Donc ça me saoule assez car c'est l'impasse pour cette personne. Et au final faut juste accepter que tout ne peut pas toujours bien se passer, surtout si les autres n'ont pas vraiment la volonté de vraiment améliorer les choses ni aller de l'avant.

J'aurais beau essayer d'apporter du positif et tirer vers le haut... attention à ne pas se laisser emporter vers le bas.

Attention également aux relations non saines.

Ah, elle a des soucis de son côté...mais bon, si tu ne peux rien y faire, tu ne peux rien y faire...

La maladie a fait perdre chez moi tout intérêt pour le couple, la vie de famille etc. J'arrive plus à éprouver d'enthousiasme pour ce genre de trucs.

A la base la vie en couple ne me fait pas rêver non plus.

C'est surtout que quand t'aimes bien quelqu'un, tu veux son bien...

Tu ne penses pas forcément à fonder une famille, mener une vie de couple standard etc... Enfin pour moi ce n'est nécessairement cela l'amour.

L'amour eros, je m'en fiche un peu. Surtout en ce moment.

Par contre, j'ai un attrait pour les relations purement charnelles dont j'ai du mal à me défaire.

Parfois, je me dis que je suis trop égoïste.
A moins que je n'ai pas rencontré la bonne personne.

schizonaute a écrit : ↑mer. avr. 22, 2020 10:53 pm A la base la vie en couple ne me fait pas rêver non plus.

C'est surtout que quand t'aimes bien quelqu'un, tu veux son bien...

Tu ne penses pas forcément à fonder une famille, mener une vie de couple standard etc... Enfin pour moi ce n'est nécessairement cela l'amour.

Dans ce cas là y'a beaucoup de gens à qui je veux du bien.
Par contre j'arrive pas à m'imaginer père de famille, je me sens trop diminué pour ça. Je suis pas assez réactif pour éduquer un gosse, surveiller son comportement (ce qui nécessite d'avoir le sens du détail) etc. et en plus ça m'épuiserait.

De toute façon, des pères de famille non consciencieux et qui s'en fichent de leurs gosses, on en trouve quand même pas mal...

Comme quoi pour sa propre santé mentale, vaut mieux parfois être de nature égoïste et psychopathe. D'ailleurs l'altruisme est pour moi une forme d'égoïsme de "haut niveau". Telle une sorte de stratégie pour remédier à l'égoïsme primaire (trop direct, et donc défavorable dans une culture évoluée).

schizonaute a écrit : ↑sam. avr. 25, 2020 5:31 pm De toute façon, des pères de famille non consciencieux et qui s'en fichent de leurs gosses, on en trouve quand même pas mal...

Comme quoi pour propre sa santé mentale, vaut mieux parfois être de nature égoïste et psychopathe. D'ailleurs l'altruisme est pour moi une forme d'égoïsme de "haut niveau". Telle une sorte de stratégie pour remédier à l'égoïsme primaire (trop direct, et donc défévorable dans une culture évoluée).

Je suis parfaitement conscient de tout ça. D'où mes discours d'il y a quelques mois sur l'authenticité et la spontanéité: faire des choses qu'on aime, assumer ses idées, ne pas se forcer à jouer les faux-cul, pour être bien dans sa peau.

Simplement en ce moment je suis trop rongé par le doute et la mauvaise conscience pour me comporter comme un "psychopathe égoïste". Mon système dopaminergique est trop endommagé pour ressentir des émotions positives (et donc de la confiance en moi). Résultat je me demande toujours si mes actes et mes paroles ne vont pas gêner ou importuner les autres, si on va pas me prendre pour un fou ou un asocial. Ce qui m'inhibe complètement.
Alors qu'autrefois je fonctionnais pas du tout comme ça, quand j'avais envie de faire un truc je le faisais, sans me soucier du candy-raton. Sur le plan intellectuel c'était pareil, je faisais part de mes idées, de mes analyses aux gens et ces derniers m'appréciaient pour mon franc-parler (et non pas pour ma capacité à tenir des discours convenus). Bien sûr il m'arrivait de rendre service aux autres mais je faisais ça de manière pragmatique et "cool", pour le plaisir, sans me poser de questions.
Or en ce moment ce n'est plus le cas.

L'altruisme, quand il est hypocrite, n'est pas forcément de "l'égoïsme de haut niveau", c'est souvent le résultat d'une peur (celle de ramasser des baffes) ou d'un sentiment de doute, de culpabilité (en général tout cela est lié) que l'on cherche à racheter en brossant tout le monde dans le sens du poil, bref c'est l'attitude d'un enfant penaud et à mes yeux ça n'a a rien de "haut niveau", c'est une régression au contraire. Pour preuve, on observe ce genre de comportement quand les voies dopaminergiques sont endommagées (donc quand la personne a des neurones en moins).

Je pense aussi que les discours trop moralisateurs (genre "la maladie mentale est due à l'égoïsme, à l'orgueil, à un refus de s'intégrer dans un groupe et/ou d'être attentif aux autres") contribuent à causer du tort aux personnes malades:
- parce qu'il s'agit d'explications erronées (pouvant conduire à des thérapeutiques non appropriées, ce n'est pas le fait de se forcer à adopter un mode de vie, des comportements ou des pensées qu'on déteste pour plaire à Madame Michu, au nom d'un "altruisme" hypocrite et mesquin, qui va nous aider à guérir d'une schizophrénie déficitaire, au contraire ça fait perdre énormément de temps au malade et ça le rend encore plus malheureux qu'il ne l'était au départ), mais aussi parce que ça permet de justifier les pires maltraitances à leur égard (si on part du principe que la maladie est due à une déviance morale, alors ça permet de justifier les politiques répressives, les brimades et les mauvais traitements).

Je suis égoïste, irresponsable, vaniteux, psychopathe, mégalomane, paresseux, j'en oublie sûrement.

L'essentiel c'est que les gens ne s'en rendent pas trop compte....

L'enfant risquerait d'être malheureux (d'avoir été éduqué par un père handicapé qui n'a pas été capable de lui apprendre des choses/de le soutenir en cas de coup dur).
De plus j'ai pas assez de théorie de l'esprit, ni de réactivité, pour fonder un couple stable, un divorce m'anéantirait sur le plan mental et social parce que j'ai pas assez de solidité émotionnelle, et ensuite parce que mon entourage retournerait le couteau dans la plaie (en venant sans arrêt me rappeler que j'ai été plaqué, en présentant le truc sous un angle qui me soit défavorable etc.).
Bref gros risque de dépression, burn out et crise cardiaque si je me lance dans cette aventure là.

Il y a du chemin avant le divorce, sachant qu'il faut d'abord se marier et que c'est pas gagné ^^

Exact.

Heisenberg a écrit : ↑mer. avr. 22, 2020 8:25 pm Ah, elle a des soucis de son côté...mais bon, si tu ne peux rien y faire, tu ne peux rien y faire...

Ben tu connais cette personne lol.

C'est triste comme ressenti, celui que j'ai...
Disons que c'est comme observer son propre corps / mental se dégrader, pourrir et ne rien pouvoir y faire.

Même si c'est pas "moi" qui pourrit mais elle.

Au moins, le point positif... c'est que je suis plus résilient face à la souffrance psy.
Je risque moins de m'effondrer à cause de pressions mentales...

Je la connais, mais plus eu de contact depuis longtemps.

Heisenberg a écrit : ↑lun. avr. 27, 2020 3:24 pm Je la connais, mais plus eu de contact depuis longtemps.

Tu es celui qui a le plus de chance de trouver ^^ Tu portes l'espoir du forum

^^ Là un peu compliqué avec le confinement, mais dès que les bars rouvriront (ce qui sera probablement pas demain la veille...), je trouverai un moyen de go la ville.

Sinon, reste toujours la possibilité d'une nouvelle meuf qui me fasse les yeux doux dans la rue...la difficulté étant bien sûr toujours la réactivité : quelques secondes à peine pour percevoir, réaliser, prendre une décision, et enfin agir...

Mais depuis un moment, je me prépare mentalement : planifier, visualiser, et répéter dans mon esprit, encore et encore...la prochaine fois devrait être la bonne !

Heisenberg a écrit : ↑lun. avr. 27, 2020 4:20 pm ^^ Là un peu compliqué avec le confinement, mais dès que les bars rouvriront (ce qui sera probablement pas demain la veille...), je trouverai un moyen de go la ville.

Sinon, reste toujours la possibilité d'une nouvelle meuf qui me fasse les yeux doux dans la rue...la difficulté étant bien sûr toujours la réactivité : quelques secondes à peine pour percevoir, réaliser, prendre une décision, et enfin agir...

Mais depuis un moment, je me prépare mentalement : planifier, visualiser, et répéter dans mon esprit, encore et encore...la prochaine fois devrait être la bonne !

Essaye badoo, tinder, les sites libertins, etc.
J'ai un pote qui habite dans un coin paumé, il est pas spécialement beau gosse, il a rarement autant matché qu'en cette période de confinement.
Y en a qui ont le feu aux fesses.

c'est clair que les SDR c'est une perte de temps, c'est chiant de draguer à l'écrit, on est obligé d'être hyper réactif etc.
j'aime pas