Endo a écrit : ↑jeu. mars 18, 2021 8:03 pm
Les ruminations, et l'auto-dévaluation, ça fait partie de la dépression, je connais bien aussi...mais ce sont des pièges sournois, faisant partie du mal, qu'il faut savoir identifier lorsqu'ils se manifestent, pour ne pas y tomber...
Je peux comprendre miau car j'ai des symptômes similaires (voire pire, j'en sais rien

) que les siens, et parce que les trucs qui habituellement font du bien aux "dépressifs" n'ont aucun effet sur mes symptômes à moi.
Perso je sais que je m'auto-dévalue pas, que je suis vraiment dans un état insupportable depuis plus de 2 ans (depuis que j'ai eu mon intoxication alimentaire fin 2018 en fait) et que j'ai jamais vraiment noté d'amélioration sur le long terme. Et ça me fait vraiment mal d'être dans cet état là, je suis vraiment nostalgique des capacités que j'avais avant et de mon état de santé antérieur. :(
Quand on nie mes séquelles en les présentant comme une simple auto-dévaluation, ça ne me réconforte pas, au contraire ça ajoute de la souffrance supplémentaire car je me sens incompris dans mon malheur: je sais que j'ai tel ou tel symptôme, mais les gens refusent de me croire quand j'en parle.
Par contre la société ne m'a jamais fait aucun cadeau quand j'ai fait des gaffes à cause de mes difficultés de concentration. Au contraire certains internautes (très connus ici) sont venus me reprocher mes gaffes verbales des mois voire des années plus tard, en me reprochant d'être fou et en me prêtant tout un tas d'intentions négatives ("mauvaise foi", "déformer la réalité à mon avantage" etc.). Donc c'est normal d'en avoir marre au bout d'un moment. Et d'être prudent par rapport à ces symptômes (le fait de rester éveillé une journée entière, de ne pas faire de siestes, aggravent mes difficultés de concentration). Ça n'a rien à voir avec de l'auto-dépréciation.